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Thomas,
devant ma maison..on prépare les vélos, la tenue..
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On monte
jusqu'au col de Larainier, là il y a du pédalage, du poussage..On
met le casque car fait pas très chaud.
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On arrive
sur la crête de la montagne du Charray, vue magnifique sur l'Escrinet,
on s'arrête, j'aime cet endroit.
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Thomas apprécie
le coin aussi, au fond l'Escrinet
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Au fond
les éoliennes du Coiron.
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Je regarde ma 5ème descente en face, le départ sera de
l'antenne, arrivée dans la vallée de l'Ouvèze,
en bas.
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Y'a plus qu'à suivre la crête, on commence par un magnifique
sentier qui fait une haie de buis.
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Ensuite
ça pédale, pratiquement tout le temps jusqu'au départ.
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Bon, c'est parti, on suit la crête(on peut rien faire d'autre)
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Allez, un saut dans la pente, et...on suit la crête je vous ai
dit.
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Oups, quel est le crétin qui a tracé une descente vélo
ici ? Je ne sens pas le passage aujourd'hui, j'ai du passer ici une dizaine
de fois, mais il me semble qu'il y a un gros risque de passer par devant
car la pluie a raviné un peu .....enfin faut bien trouver un prétexte..
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Thomas hésite un peu, et puis..... une grosse louche d'adrénaline...La
difficulté du passage, c'est que l'approche est merdique, on ne
peut pas sauter, puis, ensuite gros freinage sur du glissant (peu d'accroche)
et virage dans la caillasse. Il faut avoir un gros coeur pour passer ici.Et
juste après le mur!
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Le second mur, je suis passé façon rodéo, Thomas
est plus propre. Ici on est à fond sur les freins, et une autre
rasade d'adrénaline. Il faut en garder un peu car en bas y'a encore
le pentu qui nous attend.
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Ensuite, on suit la crête toujours, puis on dévale le pré
(j'ai fait une pointe à 58 l'an dernier), mais aujourd'hui ça
glisse sur l'herbe sèche, il n'y a pas assez de passage sur cette
descente. Une descente sympa dans les pins ensuite, puis le pentu.
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Voila le pentu, la photo ne montre pas du tout le niveau de pente, on
a l'impression de plat! Pour arriver là, il faut se battre déja,ça
penche beaucoup, ça glisse, on s'enquille entre les 2 rochers,
on vire, et on ne peut s'arrêter que 50 m plus loin, debout sur
les freins. Je suis passé façon rodéo encore !
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Thomas hésite, "putain y'a pas d'accroche", mais il
a déja grillé pas mal de cartouches sur le haut.
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C'est impossible à repartir dans la pente, Thomas rate l'enquillade
entre les rochers.
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Encore un peu de pente, et l'arrivée. Joli passage de Thomas
en dérapage. Bien, pas de bobo, c'est l'essentiel. C'est la descente la plus engagée du coin !
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Alors l'aprèm on monte à la jaubernie, versant sud, avec
un système maison de caméra embarquée. Malheureusement
ça n'a pas fonctionné, car mon appareil photo qui filme très
bien s'arrête tout seul à 10s de film quand il est mis
sur 30im/sec...Ca sera pour la prochaine fois.
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L'arrivée de la descente, ça respire le midi ici
! L'été les cigales s'en donnent à ventre
déployé. La cession est terminée, je suis
complètement hs, je vais bien dormir ce soir...
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